Comme annoncé depuis juillet 2024, dès le 1er septembre 2025, l’APB ne transmettra plus via son tarif officiel, les prix publics indicatifs (tels que communiqués par les entreprises) pour tous les produits dont la structure de prix n’est pas réglementée.
De quels produits s’agit-il?
Pour les médicaments à usage humain (qu’ils soient remboursables ou non), le prix public maximum est déterminé par le Ministre de l’Economie. Le pharmacien peut délivrer ces produits au patient à un prix inférieur, mais ne peut jamais compter plus que ce prix public maximum. Pour les non-médicaments remboursables (tels que les aliments médicaux et les pansements actifs), l’INAMI détermine une base de remboursement.
Ces différents produits ont une structure de prix réglementée et ne seront donc pas concernés par le changement au 1er septembre 2025.
En revanche, pour tous les autres produits, chaque pharmacien doit déterminer son propre prix de vente sur la base du prix d’achat et de la marge souhaitée.
Quelles sont les obligations du pharmacien en matière des prix non réglementés?
Le pharmacien est un prestataire de soins. Mais l’officine est aussi un commerce de détail. A ce titre, elle est soumise – comme toute autre entreprise – au droit de la concurrence. En vertu de celui-ci, chaque entreprise doit fixer ses prix de manière indépendante de ses concurrents, en tenant compte de paramètres qui lui sont propres. C’est notamment dans ce contexte qu’intervient la disparition des prix indicatifs dans les bases de données APB.
Quelles solutions pour le pharmacien?
Retrouvez les réponses sur le site APB: cliquez ICI
Besoin d’en savoir plus sur le calcul de marge bénéficiaire de produits?
Retrouvez des exemples et réponses dans la Toolbox APB: cliquez ICI
Envie de débattre et d’échanger sur le sujet avec des confrères et vos représentants?

Nous vous invitons à une soirée-débat le 25 juin dans nos locaux de Frameries.
Inscription à cette soirée via le formulaire en ligne: cliquez ICI
