N’oubliez pas de vous inscrire sur la nouvelle plateforme DMF!

Le 9 février 2024, 5 ans exactement après son lancement, la Directive sur les Médicaments Falsifiés (DMF*) entrera pleinement en vigueur.

BeMVO lance donc une nouvelle plateforme de gestion des alertes de falsification sur laquelle tous les pharmaciens belges devront s’inscrire

PROCEDURE D’INSCRIPTION:

BeMVO vous a envoyé un mail début janvier contenant le lien vers la page d’inscription. Si vous ne l’avez pas reçu, contactez support@bemvo.be.

En cliquant sur le lien figurant dans ce mail, une page s’ouvrira dans votre navigateur et vous pourrez procéder à l’enregistrement. Vous recevrez ensuite un deuxième mail contenant votre code de sécurité pour l’authentification à deux facteurs.

L’ensemble de la procédure d’enregistrement est expliquée étape par étape sur le site web de BeMVO. Vous y trouverez également un guide pratique et un arbre décisionnel pour le traitement d’une alerte par le pharmacien.

A partir du vendredi 9 février 2024, vous devrez rapporter chaque alerte DMF sur la plateforme dédiée. L’AFMPS veillera à l’utilisation correcte de celle-ci. Ne tardez donc pas à vous inscrire! Si vous n’avez pas reçu de mail de BeMVO, contactez support@bemvo.be

CE QUI CHANGE:

Depuis janvier 2021, vous recevez un mail de BeMVO (l’Organisation belge de vérification des médicaments) après chaque fausse alerte, vous indiquant comment éviter qu’elle ne se reproduise. Cette mesure a permis de réduire drastiquement le pourcentage d’alertes et permet de passer à la mise en œuvre complète de la DMF. Ce changement est important, car il implique qu’en cas d’alerte de falsification, le conditionnement concerné ne pourra être libéré qu’après justification de l’alerte (problème technique ou erreur de procédure) ou suite à une décision de l’AFMPS.



*Qu’est-ce que la directive sur les médicaments falsifiés (DMF)?

Il s’agit d’une directive européenne de 2011 visant à empêcher l’entrée de médicaments falsifiés dans le circuit légal de distribution des médicaments. Les « faux » médicaments représentent non seulement un danger pour la santé et la sécurité des patients, mais également un coût économique significatif. L’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) a estimé en 2016 que ces médicaments contrefaits coûtaient, à l’industrie pharmaceutique au sein de l’Union européenne, la bagatelle de 10,2 milliards d’euros par an, soit 4,4 % de son chiffre d’affaires.