La Directive européenne sur les médicaments falsifiés (DMF) est entrée en vigueur le 9 février 2019.
Toutes sortes de maladies de jeunesse et de très nombreuses fausses alertes ont accompagné le déploiement du système d’authentification imposé par la DMF.

Près de 2 ans après l’introduction du système, la plupart des maladies de jeunesse ont (quasi) disparu. Le nombre de messages d’erreur est tombé à 0,05% (le seuil fixé pour passer à la phase suivante).

Passage à la phase suivante du système.

0,05% représente encore plus de 500 alertes par jour. Or environ la moitié d’entre elles sont dues à des erreurs d’utilisation ou à des problèmes informatiques en pharmacie (d’officine ou hospitalière). Ces alertes ne posent pas de problème pour la délivrance d’un médicament. Cependant, la BeMVO entend anticiper le moment où les règles de la DMF relatives aux alertes seront pleinement appliquées. Elle souhaite donc aider les utilisateurs à résoudre les problèmes susceptibles de générer de fausses alertes. Concrètement, en cas d’alerte, une notification non contraignante sera envoyée à l’utilisateur concerné.

En pratique, la BeMVO va analyser systématiquement les alertes afin d’en déterminer la cause possible (par exemple, un scanner mal configuré). Sur cette base, un mail sera envoyé à l’utilisateur concerné pour lui expliquer comment éviter de telles alertes à l’avenir. Bien entendu, il n’est pas question de perturber le fonctionnement de l’officine. C’est pourquoi, les utilisateurs concernés ne recevront pas plus d’un mail par jour.

Afin d’optimiser cette communication vers les utilisateurs et de s’assurer qu’elle corresponde à leurs besoins, la BeMVO va proposer à quelques pharmaciens (un par maison de soft) de participer en janvier à un projet pilote. Le déploiement à grande échelle de ce nouveau dispositif de notification devrait suivre…

Source: APBNews N°347 du 02/12/2020