La réforme de la magistrale, sur laquelle l’APB travaille opiniâtrement depuis plusieurs années en collaboration avec l’INAMI et les mutuelles, est aujourd’hui presque terminée. Vendredi dernier, un Arrêté Royal résolvant un vieux problème a été publié au Moniteur. En déremboursant certaines matières premières devenues obsolètes ou insuffisamment fondées sur des preuves (non evidence-based), ce nouvel AR permet d’adapter (à la réalité des prix du marché) la base de remboursement de nombreuses autres matières premières fréquemment utilisées, et ce, à partir du 1er novembre.
Ce n’est pas la première fois que des matières premières obsolètes sont déremboursées dans notre pays dans le cadre de ce travail de (très) longue haleine que constitue la réforme de la magistrale. En 2012 déjà, des marges budgétaires avaient ainsi pu être dégagées pour augmenter les honoraires des préparations magistrales.
Rembourser des indications « de niche »
Le nouvel AR ne traite pas uniquement le problème du remboursement insuffisant des matières premières, mais il prévoit aussi le remboursement d’une série de nouvelles substances actives utilisés pour des indications « de niche » pour lesquelles il n’existe pas ou peu d’alternatives thérapeutiques en dehors de la magistrale. Et ça, c’est bon pour le patient également!
Plus de détail sur ce nouvel AR dans le numéro des Annales de novembre.
Info APB 12-10-2017