A partir de ce vendredi 1er juin 2018, la prescription électronique de médicaments aux patients ambulatoires est en principe obligatoire, hormis quelques exceptions. Cependant, dans un communiqué diffusé ce lundi  28 mai, l’INAMI a fait savoir que la procédure nécessaire pour ce faire était encore en cours et que la prescription électronique ne pouvait dès lors pas encore être légalement obligatoire au 1er juin.

L’INAMI demande cependant vivement aux prescripteurs qui n’ont pas encore fait le pas « de commencer à prescrire électroniquement les médicaments à partir du 1er juin 2018 pour que cette évolution positive puisse continuer« .

In fine, rien ne change pour le pharmacien…

Rien ne va changer pour vous en pratique ce vendredi 1er juin (ni d’ailleurs par la suite, lorsque l’obligation de prescrire électroniquement sera inscrite dans la loi et aura été publiée au Moniteur). En effet, vous pourrez continuer à accepter et à traiter des prescriptions « papier » classiques. Et vous ne serez pas tenus de vérifier qu’elles relèvent effectivement d’une exception.

En cas de prescription électronique, les patients continueront à recevoir une « preuve de prescription électronique » puisque le code RID est et reste la seule manière d’avoir accès au document électronique auprès de Recip-e. Pour rappel, cette « preuve de prescription électronique » n’est qu’une copie de la prescription originale. La prescription électronique prime toujours et il ne faut donc tenir compte, lors la délivrance, que de ce qui figure sur cette dernière.

Le pharmacien doit tout mettre en oeuvre pour traiter correctement les prescriptions électroniques par voie électronique. En cas de force majeure, vous pourrez toutefois continuer à délivrer des médicaments sur la base de la « preuve de prescription électronique » à cause d’un problème technique ou si une erreur importante se produit au niveau du document électronique. Contactez votre office de tarification en cas de doute.