Le SPF Santé publique relance cette année sa campagne sur le bon usage des somnifères et des calmants.
Son slogan, « Somnifères et calmants, pensez d’abord aux autres solutions », souligne le fait que le recours à ces médicaments ne doit être envisagé qu’en toute dernière option.

Du matériel de campagne est disponible: affiche , brochure, vidéo et un « manuel d’aide » digital développé en collaboration avec l’APB, la SSPF et l’IPSA. Vous y trouverez des informations relatives aux troubles du sommeil, d’anxiété et/ou de stress, les messages et conseils pratiques à délivrer et de nombreux outils (questionnaires d’évaluation, tableaux récapitulatifs, lettre type à adresser au patient, brochures d’informations, etc.).
Si vous souhaitez du matériel supplémentaire, prenez contact avec le SPF Santé publique, par mail (benzo@sante.belgique.be) ou téléphone (02/524.97.97).

Une vidéo d’information complète (image et son) est disponible: cliquez ICI
Une vidéo plus courte (image uniquement) pour diffusion dans les officines par exemple est disponible: cliquez ICI

Quel rôle pour le pharmacien?
Le pharmacien a un rôle clé à jouer dans cette campagne, principalement autour des points suivants:

1. Prévention & orientation
A l’écoute et proche de vos patients, vous êtes idéalement placés pour les informer sur les alternatives non médicamenteuses et leur donner des conseils pour une meilleure hygiène de vie; mais aussi pour repérer les signaux d’alarme éventuels, et si nécessaire, inviter un patient à consulter son médecin.

2. Accompagnement
Lors de la délivrance de ces médicaments, vous êtes évidemment en mesure de veiller à leur bon usage (posologie, durée du traitement et moments de prise) grâce à leur encodage dans le DP du patient, et le cas échéant, leur inscription dans son schéma de médication. La durée de traitement a ici une importance capitale vu le risque de tolérance/dépendance possible, très rapide avec les hypnotiques.

3. Limiter les effets de la dépendance
Le recours à la magistrale en tant qu’outil permettant d’entamer un processus de sevrage avec réduction progressive des doses (en concertation avec le médecin et le patient) constitue une piste à exploiter. Tout comme il pourrait être intéressant de travailler sur la taille des conditionnements des hypnotiques et d’envisager une délivrance du nombre de comprimés nécessaire à la durée du traitement recommandée par le médecin.